Dans la magnifique salle du Saint-Eloi, de festival régulier (et c'est la deuxième fois que nous nous y retrouvons), une très bonne ambiance et une organisation impeccable. Places limitées, équilibre guideur/suiveur, avec une pléthore de bons danseurs.
Le tango à La Rochelle
Le Blog de Jacques, sur les activités de tango argentin à La Rochelle et aux environs. Dans la partie droite, ne ratez pas la page sur les prochaines sorties tango
lundi 1 janvier 2024
Les festivals qui valaient le déplacement: 2 MalenaTango, Nevers, du 8 au 10 septembre 2023
lundi 23 octobre 2023
Nos derniers festivals qui valent le déplacement. 1. Les sables d'Olonne
Sylvia et moi avons participé coup sur coup à plusieurs festivals ou weekends de tango qui nous ont bien réconfortés. Aujourd'hui, je parlerai du festival de rentrée aux Sables d'Olonne.
Les Sables d'Olonne, du 24 au 27 août 2023 :
Pour son festival de rentrée, avec pour maestros Camille Dantou et Mikael Cadiou, Tango Les sables avait fait fort :
une milonga en plein air, dans un bar à huitres à Brem-sur-mer, dès le jeudi 24. Bien sûr, le sol n'était pas très bon, mais la milonga était gratuite (consommation de courtoisie,) la musique de Alric de circonstance, et le cadre idylique
Le vendredi, apéro offert et présentation du livre de Mikael, suivi de la milonga animée par Yuliya de Bordeaux. J'avais déjà vu Yuliya aux platines, et j'adore ! Elle a su mettre une ambiance du tonnerre !
Le samedi, bien entendu, milonga de gala (DJ Hubert, El Pillo de Donges), avec orchestre et démonstration de Camille et Mikael.
et le dimanche, une despedida DJ Gaelle de Laval, pleine d'entrain et de bonne humeur.
Le tout dans une ambiance conviviale, avec des invitations faciles et sans chichis, et une organisation impeccable.
Toute l'équipe de tango les Sables, avec Annick à sa tête, a eu droit à des remerciements bien mérités.
dimanche 5 mars 2023
Tango à l'opéra de Bordeaux
Une milonga bien décevante. Pourtant, c'était bien parti : une salle magnifique, avec un parquet dont toute association rêverait, un vestiaire parfaitement organisé, .... Mais voilà ! Non seulement la milonga n'a duré que 3 heures, mais en plus, nous avons eu droit à une représentation théâtrale (sans rapport avec le tango), et les cortinas duraient, duraient !
Que le Grand Théâtre nous impose un spectacle pour montrer ses jeunes talents, passe encore. Les costumes étaient beaux, mais sans rapport avec la période du tango, et surtout le sujet était plutôt énigmatique. Dans cette salle dont la réverbération est importante, il était difficile de comprendre les paroles. Donc une petite demi-heure bêtement perdue.Et alors, quelle est cette nouvelle mode qui consiste à mettre systématiquement des cortinas dansées, donc très longues, même si les danseurs se comptent sur les doigts d'une main ? C'est très dommage, les tandas étant par ailleurs bien conçues et bien dansantes, mais trop d'attente entre tandas fait perdre l’énergie.
Nous avons payé 22 euros par personne, je ne le referai plus.
samedi 11 décembre 2021
11 décembre 2021. Journée internationale du tango
Deuxième année consécutive, pas de milonga pour la journée internationale du tango. Nous en avions une programmée ce soir à Lagord, à proximité immédiate de La Rochelle et à 2 km de chez moi, .... ANNULEE en raison des décisions gouvernementales.
C'est désolant, déprimant même. Je plains surtout les organisatrices, de l'association Creacion y Conexion, dont la dernière milonga, en novembre, avait eu un grand succès.
samedi 13 mars 2021
Le tango nous manque !
Je reproduis ici l'article de Belinda Cannone, paru dans le Sud-Ouest de ce jour, 13 mars 2021. Ne m'en veux pas, Belinda, mais ton article correspond si bien à ce que Sylvia et moi pensons de cette danse ! J'espère que nos chemins - et nos regards - se croiseront et que tu accepteras mon invitation !
Tango,
une danse de la relation
BELINDA CANNONE
ROMANCIÈRE ET ESSAYISTE
Ce mois-ci nous fêtons les cent ans de
la naissance d’Astor Piazzolla – tandis que l’interdiction de danser le tango,
elle, a un an. (Vous pensiez qu’avec une telle amorce je n’allais pas évoquer
la pandémie ? Mais il est quasiment impossible de parler du monde comme il va
sans y faire référence, au moins un peu.)
Le Sud-Ouest a quelques liens avec le tango argentin. Je pense bien sûr à « La Chanson de Jacky » dans laquelle Jacques Brel se moque de lui-même, des femmes vieillissantes (passons), et aimerait tant être une heure, une heure seulement, beau, beau, beau et con à la fois : « Même si un jour à Knokke-le-Zoute/Je deviens comme je le redoute/Chanteur pour femmes finissantes/ Même si je leur chante « Mi Corazón »/ Avec la voix bandonéante/D’un Argentin de Carcassonne… »
Mais il y a aussi Toulouse, ville de naissance du grand chanteur de tango, Carlos Gardel, qui
y vit le jour en 1890, d’une mère repasseuse et d’un père incertain. Dès qu’il eut trois ans, la
dame s’installa en Argentine où de nombreux Européens allaient alors tenter leur chance. « El Francesito », comme on le surnommait à Buenos Aires, retourna à 33 ans en Europe, où il allait contribuer à l’expansion de la tangomania. Représentant par excellence du tango chanté, à la différence de Piazzolla qui était avant tout musicien et ne se préoccupait pas de danse, Gardel introduisit dans cet art un registre sentimental porté par sa voix de velours, de sorte que son tango canción incarna à la perfection cette « pensée triste qui se danse », selon la célèbre formule du poète Enrique Santos Discépolo.
En ces temps de distanciation physique (et donc pour moi, tanguera, de grande frustration), j’aimerais me consoler en évoquant cette danse étonnante qui repose à la fois sur une complexité vertigineuse et sur le principe de l’improvisation. Ces deux traits ne peuvent coexister que parce que le tango s’appuie sur une extrême écoute mutuelle et sur la proximité physique – ce que les danseurs nomment la connexion.
Lorsque dans la milonga (ainsi nomme-t-on le bal de tango), les danseurs se rejoignent sur le parquet, leurs bras se lèvent doucement et ils se prennent dans les bras – ils s’embrassent, étymologiquement. D’où le terme argentin, adopté par les Français : l’abrazo. Dès qu’on entre dans l’abrazo, on devine quelque chose de son partenaire, car la façon d’accueillir un autre corps, de le tenir, d’aimer plus ou moins l’embrassement, révèle une forme de bienveillance charnelle et, au-delà de la sensualité, elle indique confusément une qualité de relation avec les frères et soeurs humains en général – une hospitalité. C’est pourquoi l’abrazo, tout en étant l’élément le plus important de la danse, ne s’apprend pas vraiment.
J’ai été frappée, depuis le début du siècle, de constater que cette danse s’était répandue sur toute la planète : on la pratique jusqu’à Pékin… Effet de mode, me dira-t-on. Mais je crois que cette danse est aussi un magnifique antidote à nos existences gelées par la virtualité. Devant nos écrans, au travers des réseaux sociaux, nous vivons dans une intimité illusoire. On s’y exhibe, cherchant confirmation ou approbation de la valeur de ce qu’on vit, en oubliant que l’expérience intime ne se réalise véritablement que dans le sensible, en présence des corps (et par la parole).
Les instruments numériques se contentent de mimer cette présence et cette proximité.
Dans le tango, au contraire, on franchit l’espace de rigueur dans les interactions quotidiennes,
on accole son corps à celui d’un étranger et on se met à l’écouter passionnément, pour donner naissance à une oeuvre d’art éphémère. Quelle autre situation, mis à part l’étreinte amoureuse, nous place dans une telle proximité charnelle ? Pourtant la sensualité n’est pas la seule qualité du tango. Outre le plaisir primitif de faire bouger rythmiquement son corps, la connexion très intime qu’on y pratique est avant tout témoignage d’une attention et d’un accueil. C’est pourquoi je dis que cette danse est une des plus belles manifestations de notre être en relation. Une anecdote révélera cette nature profondément relationnelle du tango. Mon prof (car il faut tant d’années pour apprendre), avec qui je l’assure j’avais des relations sans ambiguïté aucune, me dit un jour pendant un cours : « Tu as bien dansé mais… » Connaissant mon défaut je l’interrompis : « Mais je ne respirais pas ? » Il acquiesça. Je protestai : j’y avais pris garde pourtant. « Sans doute, mais tu vois, moi, je respirais pour toi. »
jeudi 18 février 2021
Almatango à Genève. 20 ans déjà
En février 2001, donc il y a 20 ans, revenant de Buenos Aires, un groupe de 12 tangueros décidait de s'organiser pour continuer à apprendre et pratiquer le tango argentin à Genève. Sylvia et moi en faisions partie. Et c'est ainsi qu'est né Almatango.
Danseurs de danses de société et de danse sportives, nous avions une sainte horreur du tango dit "européen" ou "standard". En 1999, Hélène, une collègue et amie, nous a proposé d'essayer le tango argentin. Et c'est ainsi que nous avons fait le premier stage à Ferney Voltaire, près de Genève, avec deux jeunes passionnés et sympathiques que nous ne connaissions pas, Pablo Inza et Veronica Alvarenga. La révélation ! Révélation dans la conception de la danse, loin des figures imposées que nous apprenions avec la danse sportive; révélation dans la musique, tellement différente, plus émouvante, plus subtile, que celle que nous avions l'habitude d'entendre; une révélation aussi quand nous avons réalisé qu'il y avait une valse argentine : Pablo et Veronica ont insisté pour que nous suivions aussi leur cours de valse, et nous ne l'avons pas regretté !
Et voilà comment, an février 2001, nous partîmes à 12 pour quinze jours à Buenos Aires, tous logés dans la même "Casa de tango", qui avait aussi une salle de danse. C'est là que nous faisions venir les professeurs.Il y avait Hélène (voir ci-dessus) et Dominique, Elisa et Fernando, Coni et Nelson, Hélène (une deuxième) et Jean-Paul, Nadia et Thierry, et Sylvia et moi.Fernando, qui notait tout sur son Blackberry a fait le compte des heures de tango entre cours, entraînements (dans notre salle, mais aussi ailleurs, comme par exemple sur les quais en attendant le métro), milongas, et il est arrivé à un total de près de 40h par semaine. Comme quoi, nous avons le chic, Sylvia et moi, de choisir des copains un peu fous !
Nous gardons un souvenir ému de Nancy Louzan et Damian Esell http://www.damianynancy.com/ avec qui nous avions des cours presque chaque jour, et qui sont venus ensuite plusieurs fois à Almatango en tant que maestros invités pour des stages. Mais il y a eu aussi des cours de canyengue avec Mirta Sol et Luis Grondona, des cours de musicalité avec Vittorio. Et nous avons eu notre premier contact avec Joe Corbata, https://formulatango.com/en/home-en/ que nous avons depuis toujours suivi, et surtout après sa rencontre avec Lucila..
Même si nous avons depuis longtemps quitté la région de Genève pour La Rochelle, Almatango reste notre association de référence.
samedi 9 janvier 2021
Juan Jose Mosalini, Julio Luque et Geraldine Guidicelli
C'est maintenant ! Le Quatuor Juan Jose MOSALINI en concert, sur la chaine Youtube du Vaucluse, avec les danseurs Julio et Geraldine
Voici le lien :
https://www.youtube.com/channel/UCteyTkY5oc5JH7NwLTV7E-A
Bon , en direct pas terrible, ça a bien commencé, mais après nous avons eu des coupures de plus en plus fréquentes et de plus en plus longues. Au point que ce n'était plus regardable. Mais vous pouvez le retrouver en différé. Le lien est :
https://www.youtube.com/watch?v=5FyYS0QRqQI .
Ne ratez pas, à la 40ème minute, la danse sur le morceau fétiche de Juan Jose Mosalini, Bordoneo y novecientos !
Les festivals qui valaient le déplacement: 2 MalenaTango, Nevers, du 8 au 10 septembre 2023
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